1939-1943 PDF Imprimer
La Guerre de 39-45

mars 2001 N° 13

 

Les écoles et autres administrations reçoivent le livret de 1938 : INSTRUCTION PROVISOIRE SUR LA LUTTE CONTRE LES INCENDIES PROVOQUÉS PAR LES BOMBARDEMENTS AÉRIENS complété par une NOTICE SUR LES MESURES À APPLIQUER EN CAS DE SURPRISE PAR LES GAZ datée du 18 janvier 1939.

A la suite d'un arrêté municipal de février sur la Défense Passive a lieu le premier exercice; le 7 mars de 19 à 20h30, extinction de toute lumière dans la ville provoquant un inquiétant théâtre d'ombres auquel assistent les autorités civiles et militaires depuis la terrasse de N D de la Garde.
Un recensement de la population précède la distribution "restreinte" de masques à gaz. Fin août, de sombres affiches couvrent les murs de la ville, appelant les réservistes à rejoindre leurs corps. L'armée réquisitionne aussi animaux et véhicules provoquant une inhabituelle animation entre le Bd de la Corderie et la plage des Catalans, aux abords des casernes d'Audéoud et d'Aurelles.
Le 28 août marque le début des "restrictions" : les journaux ne paraissent plus que sur 6 pages.

Le 2 septembre l'avis de déclaration de guerre est placardé sur tous les murs de Marseille.

De ce jour, et jusqu'à l'occupation de la zone Sud par l'armée allemande le 12 novembre 1942, notre colline subit les effets du conflit comme tous les autres quartiers de la ville : les hommes jeunes partent au front pour combattre, mourir ou être faits prisonniers, les femmes gèrent avec difficulté les restrictions imposées par cartes et tickets d'alimentation, de textiles, de papier, de charbon, de savon, ainsi que le marché parallèle dit "marché noir"; les enfants vont toujours à l'école.

 

LA DEFENSE PASSIVE

Elle est composée d'hommes non soumis aux obligations militaires, requis à titre civil, qui sont utilisés selon leurs aptitudes et compte tenu de leur profession (lois du 31 mars 1928, 11 juillet 1939, décret du 30 janvier 1939).

 

  

Enregistré sous le matricule 1255, Alexandre Albenois agé de plus de 40 ans fait parti du 10° secteur basé au 12 rue d'Endoume. Il est adjoint au chef du groupe D, ilot n° 2.

Ce secteur comprend 20 chefs de secteur, 32 chefs de groupes, 273 chefs d'ilots, 129 brancardiers, 3 chauffeurs, 146 pionniers, 3 guetteurs, 120 agents de liaison, 228 pompiers, 134 service d'ordre (1088 hommes au total).

Les postes de secours sont basés:
Relais :                                  Institut des Jeunes Aveugles, rue Abbé Dassy
Poste de secours :                Sanatorium JeanMartin, 275 promenade de la Corniche
                                              Œuvre St Louis de Gonzagues, 211 rue d'Endoume