1943-1946 PDF Imprimer
La Guerre de 39-45

Mars 2001 N° 14

 

Dans "La Bataille de Marseille" Marius Errecade écrit simplement "la batterie du Roucas Blanc succombe à son tour". Et Jean Contrucci dans "Et Marseille fut libérée" situe le souterrain "autour de l'Angélus" (hôpital d'enfants ch du Roucas Blanc, aussi investi par les Allemands).

Les habitants qui n'avaient pas été expulsés de leur maison, ont ressenti chaque épisode de la libération du quartier avec intensité : pilonnages et bombardements, séjour prolongé dans les caves et abris, aide aux libérateurs, participation à la résistance…

De nombreux documents conservés par les anciens ont été ressortis, et les souvenirs aussi, pour témoigner de l'importance de cette période très particulière dans la vie de chacun.

Des constructions en béton armé, casemates ou meurtrières impossibles à démolir, sont visibles dans les rues ou cachées dans les jardins.



Ces affiches témoignent de l'atmosphère menaçante que les Allemands faisaient régner à Marseille en réponse à la grève générale du 23 mai 1944. La population n'obéit pas à l'ordre d'évacuation du 14 août 1944, (veille du débarquement), suit une grève totale le 19.