Sur le versant occidental de la colline de la Garde PDF Imprimer
Situation géographique

GROTTES ET SOUTERRAINS


MYTHES ET RÉALITÉS


Cachées dans les jardins, sous les maisons, toutes sortes de cavités sont présentes sur notre colline.

 



Celle photographiée ci-dessus -de dimensions assez importantes-abrita une champignonnière sur le versant S.E du plateau Bompard. Elle servit d’abri contre les bombardements pendant la guerre de 39-45.


Reine Aurouze parlait d'un puits naturel sur le sol de la grotte, si profond, qu'elle entendait pendant très longtemps rebondir sur les parois calcaires, un caillou qu'elle y jetait.
Elle racontait aussi qu'un boyau allant jusqu'à la mer aurait été bouché par la propriétaire qui ne voulait pas d'ennuis avec les résistants et les occupants.

 

 

Le sol sablonneux de la grotte, jonché de détritus, n'est plus accessible, il est désormais impossible de connaître la réalité à son sujet.

 




Rue Martin-Brignaudy : lors du creusement d'un garage, avant guerre, on découvrit dans une excavation, deux sarcophages. Les bagues qu'ils contenaient furent transmises au Musée Borely : elles auraient appartenu à des prêtres celto-ligures. Malgré toutes les recherches entreprises à ce jour, on n'a pas pu retrouver la moindre trace confirmant cette histoire.

 

Les Ligures occupaient la région marseillaise depuis l'époque Néolithique ; les Celtes s'y sont établis avant les Grecs. La civilisation particulière qui en résulta avait pour habitude d'occuper les hauteurs. Rien ne nous empêche alors de rêver et d'imaginer un site religieux celto-ligure, dès l'Antiquité, sur la colline de la Garde.